vendredi 26 février 2016

Étape 25: Éviter les pièges du "sans gluten"

Étape 25: ne devenez pas un pigeon




De nombreux produits "sans gluten" des supermarchés semblent très tentants, mais pas quand on y regarde de plus près... la composition laisse souvent à désirer. Certains vous vendent de l'épeautre "sans gluten", ou des produits qui, pour ressembler trait pour trait à leur homologue initial, sont bourrés d'additifs.
Au final, vous vous retrouvez avec un produit de remplacement qui vous semble bon pour vous, sauf qu'il est tout aussi délétère pour votre santé que l'original... voire plus.

Les biscuits présentés ci-dessus contiennent de la farine de maïs par exemple qui est interdite dans l'alimentation Seignalet. En plus de ça de la maltodextrine et un paquet de glucides transformés difficiles à digérer.

Il faut être conscient que les industriels ne réfléchissent qu'en terme de marché et que vous êtes, tout comme les autres personnes intolérantes ou allergiques, un "marché". Un marché de consommateurs prêts à payer plus cher en plus. Un marché de consommateurs souvent avides de re-trouver ce que l'industrie agro-alimentaire vous a habitués à consommer: biscuits et pâtisseries industrialisés, pain, pâtes, plats préparés...

LaNutrition.fr nous rapporte un autre exemple de produit à priori parfait pour vous mais qui cache bien son jeu:


"Le "sans gluten" qui fait frémir. Pour la nouvelle édition du "Bon choix au supermarché" nous analysons les produits vendus dans les rayons des grandes surfaces. Voici un beau spécimen. Du "pain campagnard à la farine de sarrasin" ! Dit comme ça, on en mangerait. Vu de plus près, euh, non merci. Royalement 8% de sarrasin, et surtout des glucides à problème en veux-tu en voilà : amidons de blé et de riz, farine de maïs, sirops de glucose et de sucre inverti, sans compter les 3 émulsifiants, le lait écrémé, un acidifiant et on en passe. Et ce... "cocktail" (on cherche ses mots) bénéficie du label de l'Afdiag, l'association des intolérants au gluten. Pauvres céliaques !"

Alors, que faut-il acheter?

1- N'essayez pas de remplacer pains, biscuits, pâtes et autres préparations alimentaires industrialisées par leurs équivalent "sans gluten". Mangez des légumes, des fruits, de la viande, des oeufs, des légumineuses... Vous êtes dans une démarche d'alimentation active, une alimentation que vous vous réappropriez pour être en meilleure santé.

2- Lisez les étiquettes. Si vous souhaitez avoir dans vos placards quelques biscuits ou pain sans gluten, lisez bien attentivement la liste des ingrédients pour éviter les impairs. Plus elle est longue plus on pourra se poser de questions sur la qualité de ce qu'on vous vend...

3- Cuisinez: faire soi-même des biscuits coute environ au moins moitié moins cher, ça n'est pas très long et vous n'aurez pas d'édulcorants ou additifs toxiques sans compter qu'ils sont très bons!

Les personnes qui débutent leur régime alimentaire "sans" sont généralement perdues et frustrées, vous êtes la cible idéale de certains industriels qui pensent avoir trouvé un filon de pigeons. Libérez-vous de vos anciennes habitudes alimentaires et de consommation, trouvez de nouvelles façon de manger. Si vous en êtes arrivé là c'est bien que vous souhaitez que les choses changent n'est-ce pas? Alors bougez-vous et ouvrez grand les yeux pour éviter les pièges!

mercredi 10 février 2016

Étape 24: résister à la tentation

Étape 24: savoir faire face à la tentation




Afin de vous accompagner au mieux dans votre démarche pour une alimentation saine, il me semble important de veiller à traiter le contexte autant que le régime alimentaire en lui-même. C'est une chose d'ôter de ses placards et, surtout, de son assiette, les aliments proscrits par votre état de santé, c'en est une autre de devoir affronter les tentations une fois sorti de chez vous. 

Alors comment faire lorsqu'un délicieux sandwich passe sous votre nez presque en vous narguant?

4 points importants:

Accueillez-le: si vous percevez ce plat comme le mal incarné parce que pour vous il représente une tentation, parce qu'il est interdit, tout ce que vous allez ressentir c'est de la privation. La façon dont on perçoit les choses conditionne toute notre façon d'y réagir, pour la nourriture c'est pareil. Prenez donc une posture paisible, ce n'est qu'un sandwich, pas une agression, ni une arme, il est innocent et n'a pas demandé à être là.

Visualisez-le: on va ensuite utiliser la visualisation positive: observez-le, pas trois heures, mais juste le temps de vous rendre compte, simplement que ce sandwich doit avoir bon goût mais n'est pas bon pour votre corps. Point. Il arrivera un moment dans votre parcours alimentaire où vous n'aurez plus besoin de forcer cette impression, vous saurez que c'est bon, mais pas pour vous. Vous n'aurez même plus envie de ce sandwich et pourrez regarder quelqu'un s'en régaler sans que ça vous fasse sourciller. En attendant... Respirez!! Par le ventre, lentement et pensez à toutes ces futures journées de vie sans douleurs, mucus, démangeaisons, maux de ventre, désagréments...

Dites-lui "non, merci": dans votre tête, ou à la personne qui vous le propose. Un simple "non, merci" avec un sourire c'est toujours mieux qu'un "J'peux paaaas!" avec une crise de larmes. Ça sent le vécu n'est-ce pas? Donc, même si c'est dans votre tête, faites la paix avec ce sandwich qui a le droit d'exister mais qui n'est pas pour vous en lui disant, simplement, "non merci".

Passez à autre chose: ne restez pas sur cet épisode, tournez la page: changez de sujet de conversation si vous êtes accompagné, si la maitresse de maison est à deux doigts de se vexer, répliquez avec un "je veux bien une pomme en revanche!", si vous êtes tout seul félicitez-vous de cette victoire personnelle !


Prenez du recul: une fois l'épisode difficile passé, quand vous vous sentez bien, en paix, tranquille, repensez à ce qui s'est passé, à ce que ça a fait naître en vous: frustration, colère, tristesse, découragement...? Cela vous permettra de travailler dessus, de comprendre les mécanismes de vos frustrations et surtout d'éviter que ça s'accumule.


Pour aller plus loin...


Le régime Seignalet est très contraignant, c'est une vérité. C'est d'ailleurs la cause première de son échec: la difficulté de s'y tenir. Et pourtant, les patients qui ont tenu bon ne reviennent généralement pas dessus. Tout comme moi, ils ne perçoivent plus les aliments interdits comme une privation mais comme une façon de vivre en bonne santé. Alors ne vous découragez pas ! Faites-vous accompagner si besoin.

Il est difficile d'accumuler les frustrations, aussi, évitez d'aller dans des boulangeries ou restaurants si vous ne vous sentez pas le courage d'affronter l'interdit. Arrêter de fumer c'est facile à côté (je sais de quoi je parle), la cigarette c'est toxique pour tout le monde, quand vous êtes en sevrage, personne ne vous propose de clope en insistant d'en prendre une bouffée pour "faire plaisir". 
Arrêter de manger certains aliments peut être une source d'angoisses: et si je suis dans un endroit où je ne peux rien manger d'autre que des "poisons"? Et si ma famille se vexe? Et si mes amis ne m'invitent plus?
Ces questions et peurs sont légitimes. Comme dans tout changement, il y a un temps d'adaptation: il faut que vous vous adaptiez à votre nouvelle alimentation et que votre entourage fasse de même.  Les restaurateurs comment à s'habituer aux questions sur les allergènes également. Rome ne s'est pas faite en un jour comme on dit!

Ces moments difficiles peuvent faire remonter des blessures ou des émotions parfois profondes: privation, peurs, frustrations, perte de repères, découragement... C'est, en plus, source de stress et, comme on l'a vu, le stress c'est très mauvais pour votre santé. Sachez détecter quand vous êtes sur le point de craquer, quand c'en est trop pour vous. Il y a plein de moyens de travailler là-dessus: sophrologie, méditation,cohérence cardiaque, EFT, soins psycho-émotionnels, énergétique... mais surtout: parler. Trouvez quelqu'un à qui parler de tout ça, un espace d'écoute, quelqu'un qui saura entendre ce que vous vivez. C'est important pour vous !




dimanche 7 février 2016

Étape 23: des repas équilibrés

Étape 23: des repas aux proportions saines





Nous avons beaucoup travaillé sur la nature et la qualité des aliments qu'on doit ingérer, il temps de parler de quantité!
Si on prend les principaux médecins-auteurs qui parlent d'alimentation santé (Seignalet, Lallement, Joyeux, Kousmine...) il est facile de les mettre d'accord dans les grandes lignes, notamment sur le point qui nous intéresse aujourd'hui: quelle proportion d'aliments dois-je mettre dans mon assiette?

Pour vous aider je vais ai fait une assiette idéale que vous trouverez ci-dessus qui contient, grosso-modo:
30% de légumes
15% de produits animaux
15% de céréales ou légumes secs ou graines
20% de fruits
+ de l'eau, de bonnes huiles végétales, des oléagineux, des graines germées, des produits fermentés, quelques douceurs et une pincée de produits gras.

C'est coloré n'est-ce pas? C'est fait exprès. Vos assiettes, tables, repas, doivent être très colorés également!

Ces proportions sont un modèle à essayer d'atteindre dans la journée de façon à avoir une majorité d'aliments végétaux, si possible pas ou peu cuits, un peu de viandes/poissons/oeufs, un peu de céréales/graines et surtout, on n'oublie pas de boire de l'eau!

Par exemple:
Banane-poire + thé vert avec des amandes au petit déjeuner
Au déjeuner: betteraves + poulet au curry avec un peu de riz et une julienne de légumes + salade verte aux graines germées et aromates
Au goûter: une pomme, des dattes et noisettes avec un carré de chocolat pour les plus gourmands
Une soupe de légumes de saison et des crudités avec des légumes fermentés puis une salade de fruits pour le dîner.

N'oubliez pas, une grosse dose de plaisir devra être saupoudrée allègrement dans chacune de vos assiettes!


Plus en détails...

Les fruits et légumes frais, de saison, bio si possible, crus ou cuits à moins de 110°, doivent constituer la majeure partie de votre alimentation. Ils apportent toutes les vitamines, minéraux et prébiotiques dont vous avez besoin ainsi que des sucres en quantité raisonnable et douce pour votre pancréas et des protéines. Attention à ne pas manger trop de pommes de terres, oui, ce sont des légumes mais ce sont surtout des sucres!

Pour manger plus de légumes prenez l'habitude de les associer: par exemple, au lieu de faire un légume pour accompagner votre viande ou poisson, faites-en plusieurs: julienne de légumes (carottes, courgettes, chou-fleur par exemple), jus de légumes (tomates, oignon, concombre, poivron par exemple), purée de légumes (patates douces-carottes...), légumes cuits ensemble à la vapeur (brocolis-choux fleurs, chou-poireaux-carottes, courgettes-chou-fleur-navet,...), soupes de légumes (navet-chou-carotes, panais-courge-céleri,...), crudités mélangées (radis noir-carottes-fenouil, courge-betteraves-champignons,...). Associer plusieurs légumes ensemble vous permet d'avoir plus de couleurs dans l'assiette, plus de quantité, sans être lassé au niveau des saveurs et d'avoir des apports nutritionnels plus variés.

Pour les fruits c'est pareil, l'idéal quand on est plusieurs à table c'est de préparer des mélanges. Le miam-ô-fruits pour le petit déjeuner par exemple (banane écrasée, graines et oléagineux, morceaux de fruits de saison), pour le goûter, une pomme, une poire, une banane, un petit bol de fruits découpés et le tour est joué. Prenez le temps pour le déjeuner ou le diner de préparer plusieurs fruits de saison, pelez-les, découpez-les, faites-en des brochettes si vous voulez, ajoutez-y quelques noix décortiquées fraichement ou fruits secs si c'est l'hiver et mettez-les à table: c'est joli à regarder et ça donne généralement envie de les manger. Pour les puristes de la bonne digestion, il est préférable de manger les fruits au début du repas si vous mangez de la viande. De même si vous souffrez d'inflammation intestinale, préférez les fruits doux et pelés.

Les viandes et poissons doivent être consommés en quantités moindres et ne pas être sur-cuits à plus de 110°. L'image de l'assiette avec un large steak, une belle portion de frites et une feuille de salade à côté c'est exactement le contraire de ce que vous devez manger. Manger moins de produits animaux est important pour votre bonne santé et permet plus de souplesse pour votre porte-monnaie: du coup vous pouvez acheter moins de viande mais de meilleure qualité. Les viandes de supermarché sont en général pleines d'antibiotiques, d'oméga-6 (pro-inflammatoires) et proviennent d'élevages peu respectueux de l'environnement et des bêtes. Votre argent est un bulletin de vote, mettez vos deniers dans une viande saine (bio par exemple) qui encouragera les éleveurs qui font un travail en cohérence avec la Vie.

Les céréales, légumineuses, féculents permettent souvent de se "caler", c'est une mauvaise habitude malheureusement. Prenez l'habitude d'en manger moins. Je vous assure qu'après un grand bol de soupe de légumes non mixés vous aurez déjà bien moins faim pour un bol de riz ou de lentilles. Vous pouvez cependant les conserver en nombre dans votre alimentation le temps de vous habituer à vous passer de pain/pâtes/pizzas. Apprenez à les varier: lentilles vertes et corail; haricots blancs, noirs, azukis; sarrasin, quinoa et riz, pois cassés et pois chiches... Essayez de les faire tremper quelques heures, pour les légumineuses c'est essentiel pour rendre les enveloppes fibreuses moins indigestes, pour les graines cela permet de les faire pré-germer et de les rendre donc encore plus nutritives et digestes et de vous débarrasser aussi de la phytine du riz complet ou semi-complet qui déminéralise nos intestins.

Les sucreries/douceurs sont assez limitées lorsqu'on a une alimentation sans lait ni gluten. Il ne faut pas que cela crée un manque que vous pourriez chercher à combler à tout prix. Les sucreries c'est comme l'alcool, c'est bon si vous aimez ça, de temps en temps, en petites quantités. Prenez le temps de les savourer, mangez-en moins mais mangez-les mieux. S'il vous arrive d'avoir des envies de sucre, essayez de déterminer s'il s'agit de moments de stress dans lesquels vous cherchez du réconfort. Ça peut aussi être dû à une candidose

Pour palier au manque de sucreries, les fruits secs (noisettes, amandes, dattes, abricots...) se révèlent être un bon palliatif: les oléagineux sont riches en vitamines et minéraux ainsi qu'en omégas-3, il faudrait en consommer une poignée par jour. Ils sont faciles à transporter partout où vous allez et riches en calories. Le top étant de les faire tremper, notamment les graines (amandes, noix, noisettes...) pour les faire pré-germer: elles deviennent alors plus riches et surtout plus digestes.

Les graines, d'ailleurs, sont aussi un aliment-santé que vous devrez vraiment essayer d'intégrer à votre alimentation. J'en reparlerai plus en détail mais vous pouvez les faire germer (alfalfa, fenugrec, radis...) ou les manger écrasées ou trempées (lin, sésame). Mon astuce: un moulin à poivre avec des graines de lin et de sésame, il suffit de les moudre sur vos crudités ou salades pour y ajouter tous les bons acides gras qu'ils contiennent et enrichir votre alimentation de vitalité!

Pour agrémenter vos plats vous pouvez compter sur les aromates (persil, thym, estragon, menthe, coriandre..) frais ou séchés, les épices (cannelle, gingembre, poivres, curcuma) mais aussi le citron, l'ail ou encore  les algues, ainsi que les huiles végétales riches en acides gras essentiels telles que l'huile d'olive, de colza, de lin, de noix. 2 cuillères à soupe par personne par jour vous permettra d'avoir un bon apport de base.

Les produits fermentés tels que les yaourts au soja, la choucroute (crue ou chauffée à moins de 110°), le miso, le kéfir, les légumes fermentés (choux, cornichons, échalotes au vinaigre...)... apportent de nombreux probiotiques qui aident votre flore intestinale à se renouveler. Il est important d'en consommer régulièrement.

Buvez également 1 à 1,5L d'eau par jour, plate ou gazeuse, minérale ou de source, sous forme de tisane ou de thé vert, sans sucre dans la mesure du possible ou alors avec un peu de miel.

Pour conclure, une alimentation riche en végétaux et variée qui vous fait plaisir est la clé d'une alimentation bonne pour la santé. Trouvez votre façon de manger plus de fruits et de légumes, amusez-vous! Lancez-vous dans la découverte de nouveaux ingrédients, un par semaine par exemple.





jeudi 4 février 2016

Changer d'alimentation souvent

Étape clé: Soyez flexibles!





On vit dans un monde déjà très figé: on ne peut pas changer de patron ou de mari tous les jours, par contre vous pouvez changer le contenu de votre assiette, pourquoi s'en priver?


Prenez l'habitude de changer votre alimentation souvent. L'alimentation n'est pas quelque chose de figé, le contenu de votre assiette doit varier en fonction de différentes choses très importantes à prendre en compte:
- des saisons: les fruits et légumes frais que vous consommez doivent être de saison, c'est ainsi que la nature a prévu qu'on mange des fruits rouges en été et des pommes en hiver.
- de vos besoins: vous ne mangerez pas la même chose en fonction des variations de votre activité physique, intellectuelle. Une personne qui a appris à écouter son corps sait bien que lorsque celui-ci a un besoin il sait l'exprimer, d'où des envies de fruits, viandes, bananes... qu'il faut écouter. Sauf si c'est un besoin de sucre.
- de ce qui vous convient: le petit déjeuner qui vous convient aujourd'hui ne sera peut-être pas le même dans trois mois. Soyez flexible, votre alimentation doit pouvoir être modulée en fonction du temps que vous pouvez passer en cuisine, de vos envies...

Une alimentation qui n'est pas assez variée risque de vous amener à créer des intolérances si vous avez les intestins hyper-poreux. Les personnes qui en viennent à ne manger que du quinoa par exemple finissent par ne plus le supporter ou le digérer. N'avez-vous pas remarqué que nous avons souvent des "périodes"? Par exemple: "En ce moment je mange du melon à tous les repas!" Bien! C'est parce que c'est la saison et que le corps en a besoin. Et au bout d'un temps, le corps dit "stop" et vous n'en avez plus envie. Suivez ce qu'il vous dit.

On me demande souvent "c'est quoi l'alimentation idéale?" et je réponds toujours que c'est celle qui convient à une personne à un moment donné. Le régime sans lait ni gluten strict ne conviendra qu'aux personnes qui en auront le besoin (pour leur santé) ou l'envie, d'autres préfèreront se diriger vers un régime "cru et vivant", d'autres encore seront végétariens l'été, etc... Il faut être dans une démarche qui vise à d'introduire en vous que des aliments sains et qui correspondent à vos besoins et/ou intolérances.

La (bio)diversité est une règle qui s'applique à tout: la terre ne pourrait pas fonctionner avec trois ou quatre types d'arbres, de plantes, d'animaux et d'insectes. L'équilibre total de la Vie sur terre tient à la diversité des espèces qui la peuplent. Votre assiettes c'est pareil. Oui, vous pouvez vivre en ne mangeant que du riz et des bananes mais votre corps risque de souffrir de carences. Le meilleur moyen de s'assurer qu'on donne à notre corps un peu de toutes les vitamines et minéraux et acides gras dont il peut avoir besoin c'est de varier ce qu'on lui apporte. Il prend ce dont il a besoin, il peut stocker certains nutriments mais il en évacue aussi. Laissez-le faire son job, s'il est à peu près en bonne santé tout devrait bien se passer.

L'art de savoir quoi manger est aussi délicat que celui de savoir apporter à un enfant ce dont il a besoin pour évoluer et apprendre dans son environnement (voir Maria Montessori): il faut savoir s'observer et s'écouter, comprendre nos besoins et sensibilités du moment puis y répondre sans s'imposer de stress ou de changement trop brutal, dans une démarche de bienveillance envers nous-mêmes.

Maternez-vous tout en restant zen: voyez votre assiette comme une opportunité de prendre soin de vous tout en vous faisant plaisir!

Recette: poulet d'hiver

L'hiver se prête plus à des repas plutôt chauds et variés. Voici une recette qui vous permettra de servir environ 8 assiettes avec des légumes délicieux et variés!

Ingrédients:
  • 2 ou 3 belles cuisses de poulet complètes (pilon+cuisse ou pilon+cuisse et dos)
  • un oignon émincé (ou surgelé)
  • 3 belles carottes
  • 1 cuillère à soupe de thym
  • un demi chou vert frisé
  • un navet (jaune ou rose ou blanc)
  • une demi courge
  • des champignons
  • un verre de vin blanc
  • de l'eau
  • laurier, romarin, persil..

Dans une cocotte, faire revenir l'oignon. Une fois qu'ils commencent à être translucides, ajouter le poulet qui doit dorer de chaque côté.
Ajouter les herbes, les carottes pelées et coupées en rondelles, le chou coupé grossièrement, le navet et la demi courge découpés en tranches et les champignons (pelés et découpés), une toute petite pincée de sel. Ajouter de l'eau jusqu'à couvrir le tout et le vin blanc. Mettre à cuire sous pression 22 minutes, 1 bonne heure sans pression.

Servir avec du riz, du millet, du quinoa...

Astuce: utilisez une carotte, un autre navet et le reste du chou et de la courge pour faire une soupe pour le dîner. Sinon vous pouvez les congeler pour la prochaine fois!

mardi 2 février 2016

Étape 22: plus de bio dans votre assiette

Étape 22: passez au bio!




Le Dr Seignalet ainsi que tous les auteurs sur le thème de l'alimentation-santé auxquels je me réfère sont d'accord sur le sujet: il faut privilégier les aliments d'origine biologique. Cette étape est l'opportunité pour vous de manger encore plus sainement!

Si vous trouvez ça cher, commencez par acheter vos fruits et légumes bio. C'est la priorité pour éviter de manger des pesticides et restes d'engrais, ou conservateurs... Puis, quand vous vous serez habitué à ce nouvel environnement, laissez-vous tenter par leurs céréales (riz, sarrasin, millet) et oléagineux souvent proposés en libre service, leurs produits ménagers sains  et finissez par adopter le concept d'un supermarché (pour ceux qui en ont un dans leur coin) zen où tout semble délicieux et sain!
En plus, vous y trouverez facilement tous les produits qui remplacent le gluten ou les produits laitiers à bon prix, parfois même moins cher que dans un supermarché traditionnel (constat fait en 2015 en comparant Biocoop et Carrefour).

Pourquoi manger bio?
Je vais la faire court (pour une fois). Manger bio permet, comme je l'ai dit, d'éviter un bon nombre de produits délétères (pour ne pas dire dangereux, cancérigènes...) pour la santé tels que les pesticides, engrais et tous les autres produits "phytosanitaires" utilisés dans l'agriculture conventionnelle qui non seulement appauvrissent le végétal mais le rendent nocif en plus de polluer la terre dans son ensemble.
Les produits bio contiennent également moins d'additifs ou de colorants susceptibles d'ajouter de l'encrassage à votre état de santé. Ils ne sont généralement pas emballés dans des plastiques nocifs bourrés de perturbateurs endocriniens. 

Certes, le bio n'est pas garant de perfection mais les études sur le sujet commencent à être assez nombreuses pour (enfin) peser dans la balance et prouvent que, si les aliments bio ne sont pas meilleurs pour la santé, au moins, ils ne sont pas mauvais pour elle.
Les végétaux biologiques, de part le cahier des charges qui encadre leur production, permettent de garantir  qu'ils ont poussé sans engrais chimique, dans la terre, au soleil dans des conditions proches de ce que la nature avait prévu au départ. Vous avez donc d'un côté, une pomme bio que vous pouvez manger sans crainte avec la peau, de l'autre, des pommes du supermarché qui ont poussé à force d'engrais, arrosées de pesticides et on été gazées pour mieux se conserver et ne contiennent plus aucun nutriment intéressant.
Vous avez d'un côté un produit riche en nutriments, qui va nourrir votre corps, lui fournir ce dont il a besoin pour carburer, fabriquer des cellules, fonctionner dans son ensemble; de l'autre un produit presque vide en nutriments et bourré de composés chimiques.
Je vous laisse choisir.

Comment être sûr qu'on achète du bio?
Il existe un label en France, le label AB pour Agriculture Biologique (logo en tête d'article) qui vous permet d'être sûr qu'un cahier des charges strict a été imposé. Les producteurs qui souhaitent obtenir le label doivent remplir ce cahier des charges qui correspond à leur activité et payer pour obtenir le droit d'apposer ce logo.  Il existe aussi, dans les supermarchés bio, des produits "en conversion". Il s'agit de primeurs (en général) d'un agriculteur qui est en train de passer au bio. Il faut 4-5 ans en moyenne pour se convertir en bio, entre temps il faut bien que l'agriculteur vende sa production.

Je vous laisse faire vos expériences, pour ma part j'ai retrouvé des fruits et légumes qui ont du gout, qui donnent envie d'être mangés crus et qui stimulent la gourmandise, et ça c'est très important!!


lundi 1 février 2016

Étape 21: Halte au stress! Respirez!

Étape 21: Arrêtez le stress



Un autre aliment interdit dans le régime Seignalet et dont vous n'aurez aucun mal à vous passer ou qui, j'en suis sûre, ne vous manquera pas: le stress!

Plus facile à dire qu'à faire!

Pour ceux qui ne veulent pas entrer dans les détails, c'est simple: prenez conscience du stress qui monte au moment où ça se produit, quand c'est le cas, respirez, par le ventre, longuement, au moins 10 fois et tentez de noter ce qui ous a mis dans cet état pour le supprimer de votre vie tout simplement.

PS: ceci n'est pas un alibi pour vous débarrasser de votre belle-maman!


Allons plus loin...

Première étape: savoir reconnaitre les moments durant lesquels vous vous sentez sous pression. C'est très important parce qu'avec le temps on ne fait plus vraiment attention, on est sous pression du matin au soir, du moment où on ouvre les yeux au lever, en se brossant les dents, en allant travailler, en promenant son chien... Le stress est malheureusement un (énorme!) facteur aggravant voire déclenchant de maladies modernes. Pour appuyer cette étape, sachez que le Dr Seignalet en parle dans son livre et, en plus, vous trouverez de nombreux médecins (Pr Joyeux, Dr Lallement...) qui vous conseilleront, en plus d'une alimentation saine, de priver votre corps et votre esprit de tout stress inutile.

Le stress ça fait quoi?
Le stress est un état physiologique qui est prévu pour répondre à un danger par la fuite ou l'attaque. Quand un animal se sent en danger, son corps se met en stress, il est capable de courir plus vite et ses sens sont plus affutés. S'il survit, il passera le reste de la journée à se reposer.
L'homme lui, est coincé: d'une part il ne peut généralement pas fuir la source de stress ou sauter à la gorge de celui qui le met dans cet état, de l'autre, il ne peut pas passer le reste de la journée à récupérer, il doit faire des trucs, genre bosser, s'occuper de ses enfants... vivre quoi.
Il accumule donc les sources de stress sans jamais déstocker. À la fin, il finit par ressembler à une cocotte minute sous pression, fatiguée, à bout de nerfs et finit malheureusement par tomber malade ou aggrave les pathologies qui l'habitent.

Prendre conscience de l'état de stress
Comme je le disais, il est important en premier lieu de prendre conscience de votre état de stress, qu'il soit de fond ou momentané, il est primordial de réaliser que vous êtes stressé afin de pouvoir réagir et donc, dans un premier temps, analyser quand cela arrive et dans quelles circonstances afin, dans un second temps, de faire en sorte d'éviter de reproduire ces situations, de les supprimer.

Je stresse! Que faire?!
Bien, la première clé pour lutter contre le stress passe par la respiration. C'est discret en plus on en a tous besoin pour vivre, donc très pratique et facile à exécuter: quand vous vous sentez stressé, quand vous sentez la cocotte minute monter, prenez de longues inspirations basses, en gonflant le ventre.
Si besoin, placez une de vos mains au niveau du nombril et inspirez, vous pouvez même imaginer votre diaphragme s'abaisser sous votre cage thoracique alors que votre ventre devient rond comme un ballon. Prenez bien 3 à 5 secondes pour inspirer puis expirez sans effort, en relâchant tout votre corps, tel un ballon qui se dégonfle. Recommencez. Faites au moins 10 respirations longues et posées en respirant bien par le ventre.
Cela permettra à votre corps de se réoxygéner, donc de faire baisser son pH; à votre rythme cardiaque et votre tension artérielle de se calmer; vos épaules et nuque de se détendre et donc, à votre niveau de stress de baisser.



Reproduisez autant de fois que vous pouvez, aux toilettes, dans la voiture, sous la douche, dans votre lit, la respiration lente et ventrale est un excellent moyen de se déstresser, on peut même le faire très discrètement en réunion ou face à son enfant (ou collègue) qui pique une crise de colère.
Faites-le également le soir quand vous vous couchez et le matin quand vous vous levez, ça permettra de déstocker des réserves de stress cachées ici et là. Vous verrez très rapidement les bienfaits de la suppression de cet "aliment toxique" de votre vie!


À venir, d'autres outils: comment faire le vide, lâcher-prise, méditer...

Recette de bavarois aux framboises sans lait ni gluten

Qui a dit qu'on ne pouvait pas se faire plaisir avec une pâtisserie de temps en temps? Voici une recette de bavarois à la framboise inspirée de celle de Marie Laforêt dans son merveilleux livre "Vegan".
Je conseille l'utilisation d'un moule rond de 26cm de diamètre dont le tour est démontable.


Commencer par préparer une génoise:

Ingrédients pour la génoise:
4 oeufs
100g sucre blond
70g fécule de maïs
20g farine de riz
1 cs d'eau

Mettre le four à chauffer à 180°. Beurrer le moule à la margarine.

Séparer blancs et jaunes. Mélanger les jaunes au sucre jusqu'à blanchiment. Ajouter ensuite la farine et la fécule de maïs, allonger avec l'eau si besoin pour que le mélange soit épais mais homogène.
Monter les blancs en neige bien ferme. Y ajouter environ un tiers de la préparation et continuer de mélanger vivement. Ajouter ensuite le reste de la préparation en mélangeant doucement.

Verser la préparation de façon homogène dans le moule et mettre à cuire 10 minutes. Baisser ensuite le four à 110° et laisser 4-5 minutes. Veiller à ce que la génoise ne se colore pas plus qu'un joli blond. Vérifier la cuisson en plantant un cure dents ou une fourchette.
Laisser refroidir.



Une fois la génoise refroidie, répartir environ 200g de framboises sur toute la surface. Préparer ensuite la ganache:

Ingrédients pour la ganache:
400g de tofu soyeux
150g de framboise
70g de sucre
20 cl de crème végétale (riz ou soja)
2 cc d'agar agar
1 à 2 gouttes d'extrait de vanille
2 blancs d'oeuf

Mélanger le tout dans une casserole et mixer  finement. Pendant que vous mettez ce mélange à chauffer, fouetter les blancs en neige tout en remuant le mélange de temps en temps. Une fois qu'il est à ébullition, ôter du feu. Y incorporer les blancs d'oeufs au batteur tout en laissant tiédir.
Verser la préparation sur la génoise et mettre au frais une heure environ.


Ingrédients pour le coulis:
100g de framboises
35g de sucre
1 cc d'agar agar
200mL d'eau

Mélanger le tout au mixer puis passer dans une petite passoire pour en extraire les pépins. Verser la préparation filtrée dans une casserole et mettre à bouillir une minute. Verser délicatement sur la ganache refroidie à l'aide d'une cuillère à soupe de façon à ne pas entamer la surface de la ganache.
Mettre à refroidir une demi heure environ.

Une fois que le tout est bien refroidi et pris vous pouvez ôter le cerclage et décorer le bavarois avec du chocolat fondu, du sucre glace ou quelques framboises que vous aurez réservées.

Régalez-vous bien!